Depuis le début du projet “Amélioration de la résilience climatique et de la sécurité alimentaire des communes rurales de Soucoucoutane et Dogonkiria”, le réseau international COOPI a organisé quatre foires agricoles dans région de Dosso, au Niger, avec la contribution de COOPI Suisse en ce qui concerne la sensibilisation aux questions d’alimentation et d’éducation sanitaire.
Dans ce pays, où la population vit principalement en milieu rural, l’agriculture est un secteur qui peut générer de la richesse et des emplois. En raison du changement climatique et des périodes de sècheresse, les récoltes deviennent de plus en plus rares et ne suffisent plus à assurer une vie digne aux familles nigérianes.
Ces dernières années, de plus en plus d’hommes abandonnent leurs villages à la recherche d’un emploi saisonnier, laissant ainsi aux femmes la tâche de faire face aux conséquences du changement climatique, comme l’explique le reportage du journaliste Giacomo Zandonini pour la Radio-télévision suisse RSI.
Pour inverser cette tendance, quatre foires agricoles ont été organisées dans le but de promouvoir l’utilisation de semences améliorées, c’est-à-dire des semences plus adaptées pour faire face au changement climatique (par exemple des périodes marquées par une grave sècheresse) et produisant de bonnes récoltes, même dans les régions aux climats moins favorables.
Et ce sont les mêmes agriculteurs qui ont remarqué les résultats étonnants de ces produits : «L’année dernière, j’ai essayé de semer une partie de mon champ avec ces nouvelles semences et la récolte a été très bonne. Cette année, j’ai décidé d’acheter suffisamment de semences pour pouvoir les planter sur toutes mes terres et d’autres familles de mon village qui ont été émerveillées par la qualité des semences en feront de même . «
Cependant, la distribution de semences améliorées ne s’arrêtera pas à la fin du projet : une de nos priorités a été de rendre les semences disponibles localement, à travers la création de 6 magasins qui fournissent des produits pour l’agriculture (Boutiques d’Intrants Agricoles – B.I.A.), qui se spécialisent dans la vente de ces articles. L’initiative, lancée depuis le début du projet, nous a, non seulement permis de créer des emplois , mais aussi de rendre les outils nécessaires pour s’adapter et faire face au changement climatique accessibles à la population.
