Obo: quand les histoires se terminent bien

C’est l’histoire de Keneth Mboli, un réfugié sud-soudanais de 16 ans qui vit dans le camp d’Obo en République centrafricaine. Il a accepté de nous raconter son histoire personnelle en tant que garçon séparé de sa famille. Il s’agit d’une expérience similaire à celle de quelques centaines d’enfants non accompagnés causée par des déplacements massifs.


Je me souviens du jour où mon père a dit à ma mère qu’il fallait quitter le Soudan du Sud. Nous sommes partis le lendemain et lorsque nous avons quitté le Soudan du Sud pour la République centrafricaine, dans la confusion de l’évasion, je me suis séparé de mes parents et je les ai perdus. Je n’avais reçu aucune nouvelle de ma famille pendant 5 mois et je vivais sous la responsabilité du président du Comité sud-soudanais des réfugiés à Obo. La vie à l’intérieur du camp était difficile, deux mois s’étaient écoulés et personne n’était venu pour distribuer de la nourriture.


Un jour, j’ai vu deux opérateurs COOPI venus rencontrer les enfants non accompagnés et leurs parents séparés. Après avoir pris mes informations personnelles, ils m’ont affilié à une famille d’accueil et m’ont fourni un kit d’hygiène. Par la suite, j’ai reçu chaque mois une ration alimentaire de COOPI qui m’a permis de survivre même eloigné de mes parents. Les opérateurs de COOPI ont fait des recherches parmi les familles qui ont déclaré avoir perdu leurs enfants pendant le voyage et avec cette opération, ils ont pu retrouver mes parents. Ils ont également facilité l’insertion de ma famille dans le camp de réfugiés où j’étais à Obo.


Quand toute la famille a été réunie, j’ai commencé à me sentir mieux, j’étais plus paisible et plus positif envers mon avenir. Afin de me faire vivre une condition de vie normale, les opérateurs de COOPI m’ont inclus dans les activités récréatives et sportives organisées pour les enfants du camp. Maintenant, je participe régulièrement et je suis heureux. Grâce aux activités organisées par COOPI, j’ai réussi à rétablir des relations avec ma famille, mes amis et mes voisins. Je pense que j’ai vraiment retrouvé un état normal dans ma vie. “

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